La radioactivité peut avoir des effets biologiques délétères si elle n’est pas rigoureusement contrôlée.

C’est la raison pour laquelle la bonne sûreté d’une installation nucléaire suppose le confinement de la radioactivité créée dans le cœur de la chaudière pour éviter qu’en toute circonstance  elle n’atteigne la biosphère.

L’effet de la radioactivité sur le tissu vivant consiste en l’ionisation des atomes qu’elle rencontre sur sa trajectoire en le traversant, c’est-à-dire en l’arrachement d’un électron du cortège électronique des atomes avec lesquels elle interagit.

D’autres particules, qui coexistent dans le cœur de la chaudière nucléaire comme les rayons X, les neutrons, les protons…, peuvent également ioniser les atomes de la matière vivante.

En conséquence, la radioactivité ne représente qu’une partie des rayonnements ionisants (RI).

Un RI est un rayonnement (onde électromagnétique (photon)  ou particule de masse non nulle) dont l’énergie est supérieure à l’énergie de liaison des électrons les moins liés des atomes constituant la matière vivante (carbone, hydrogène, oxygène, azote).

Concrètement, l’énergie d’un RI est supérieure à l’énergie de liaison d’un électron de la couche externe du carbone, c’est-à-dire 11,2 eV.

En conséquence, les ondes électromagnétiques UV, visible, infrarouge, micro-onde, radio ne sont pas des RI contrairement aux rayons X et gamma et aux particules alpha, bêta, neutrons et protons.

Notons que le neutron, de charge nulle, est  un RI indirect lorsqu’il interagit avec un noyau suivant la réaction nucléaire de capture radiative (n,gamma) selon laquelle le noyau qui absorbe le neutron se désexcite en émettant un photon gamma qui, lui, est un RI.

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